Page:Rodenbach - Le Règne du silence, 1901.djvu/98

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IV

Dans quelque ville morte, au bord de l’eau, vivote
La tristesse de la vieillesse des maisons
À genoux dans l’eau froide et comme en oraisons ;
Car les vieilles maisons ont l’allure dévote,
Et, pour endurer mieux les chagrins qu’elles ont,
Égrènent les pieux carillons qui leur sont
Les grains de fer intermittents d’un grand rosaire.