Page:Rodenbach - Les Tristesses, 1879.djvu/118

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Mais nous avons l’âme assez haute
Pour regarder notre bonheur
Sans l’assombrir par une faute
Qui ferait saigner notre honneur !…

Nos âmes brûleront ensemble
Comme deux cierges assidus,
Comptant sur le Dieu qui rassemble
Les amants qui se sont perdus.