Page:Rodenbach - Les Vies encloses, 1896.djvu/101

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

C’est là, nous le sentons, que gît l’essentiel ;
Ces lignes sont vraiment les racines de l’être ;
Et c’est par là, quand nous commençâmes de naître,
Que nous avons été déracinés du ciel.

La main en a gardé la preuve indélébile ;
Et c’est pourquoi, malgré bonheurs, bijoux, baisers,
Elle souffre de tous ces fils entrecroisés
Qui font pleurer en elle une plaie immobile.