Page:Rodenbach - Les Vies encloses, 1896.djvu/127

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X

La maladie atteint aussi les pauvres villes…

Telles vont dépérir d’un mal confus et doux ;
À peine elles naissaient ; mais leurs cloches débiles
Sont comme les accès d’une petite toux…

D’autres souffrent, sans se plaindre, d’avoir sans trêve
L’ombre d’un vieux beffroi, sur elles, qui les grève.

D’autres sont simplement des vieilles déclinant,
Celles d’un temps fini, celles qui sont âgées,
Et dont les eaux, parmi leur silence stagnant,
Gardent tant de reflets qui les ont imagées.