Page:Rodenbach - Les Vies encloses, 1896.djvu/133

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les délaie en de confus mirages gris.
Eau si dolente, au point qu’elle en semble mortelle,
Pourquoi si nue et si déjà nulle ? Et qu’a-t-elle,
Toute à sa somnolence, à ses songes aigris,
Pour n’être ainsi plus qu’un traître miroir de givre
Où la lune elle-même a de la peine à vivre ?