Page:Rodenbach - Les Vies encloses, 1896.djvu/170

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VII

Les yeux sont des bassins d’eau changeante qui dort,
Où, parmi des frissons de moires remuées,
Appareille une flotte éparse de nuées,
Voiles blanches qui vont vers un horizon d’or ;
Mais parfois certains grands nuages couleur d’encre
S’immobilisent comme en quarantaine, au fond
De tels beaux yeux de qui l’étiage est profond
Et qui portent en eux ces nuages à l’ancre.