Page:Rodenbach - Les Vies encloses, 1896.djvu/235

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IV

Nous ne savons de notre âme que la surface !
C’est ce que sait, de l’eau, le nénuphar au fil
De cette eau ; ce que sait, d’un miroir, le profil
Qui s’y mire ; ah ! plonger dans l’étang, dans la glace !

Nous ne savons de notre âme que ce que sait
De la mer un enfant qui joue avec la vague ;
Il suit au loin, dans la brume qui les élague,
Les vaisseaux que tantôt leur ombre devançait.