Page:Rodenbach - Les Vies encloses, 1896.djvu/42

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XI.

L’Aquarium prend en pitié les autres eaux.

Le Ruisseau se déchire en courant la vallée,
Eau râpée aux cailloux et sans cesse en allée,
Comme en fuite, portant les glaives des roseaux,
Ces glaives de douleur du Cœur de l’Eau docile.

Le Fleuve aussi s’exalte et se fatigue en vain
À s’élargir, déjà plus humain que divin,
Hélas ! car tout son songe intérieur vacille