Page:Rodenbach - Les Vies encloses, 1896.djvu/56

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V

Le ciel est gris ; mon âme est grise ;
Elle se sent toute déprise,
Elle se sent un parloir nu ;
Car le soir, ce soir, m’est venu
Comme un commencement de crise.

La pendule ourle de minutes
Le silence de la maison ;
Ô soir, quel est donc le poison
Que parmi tes crêpes tu blutes,
Pour que j’aie encor ces rechutes ?