Page:Rodenbach - Les Vies encloses, 1896.djvu/81

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XVII

Mon cœur s’est reposé dans les conseils du soir !
C’est le moment le plus divin de la journée,
Doux comme le dernier cierge du reposoir,
Nostalgique comme une étoffe un peu fanée.

Certes, il fait souffrir. Quel refroidissement,
Et quel gel d’agonie infusé dans nos lombes !
Et quel ensanglanté concile de colombes
S’abat comme un hiver sur notre obscur tourment !