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II
L’AGNEAU[1]
Le Talmud prétend qu’Israël,
En recevant le Décalogue,
Entreprit avec l’Éternel
Ce naïf et grand dialogue :
— Seigneur, d’après ta loi suprême,
Je dois aimer et respecter
Chaque prochain comme moi-même
Et je ne dois rien convoiter.
Elle me dit : Surtout prends garde
De ne tuer, ni dérober ;
Je suis ton Dieu, je te regarde,
Et n’espère pas me fourber.
- ↑ Source. — Justice de Dieu, page 79. Hippolyte Rodrigues, traduction libre d’après Midrasch Rabbah, Talmud.