Page:Rodrigues - Midraschim et fabliaux.djvu/12

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La forêt devint une plaine ;
Ses arbres, frappés de terreur,
S’effondrèrent autour d’un chêne
Que respecte encor le faucheur.

Parfois, d’un côté, l’arbre penche,
L’homme aussi ; que nous sommes fous
De livrer ainsi notre branche
Au fer, pour qu’il frappe sur nous.



Source. — « Aussitôt que le fer fut créé, tous les arbres se mirent à trembler ; le fer leur dit : Pourquoi tremblez-vous ? tant qu’aucun de vous ne me prêtera son concours, il n’arrivera malheur à personne. »

(Midrasch Rabbah, fin du 5me chapitre, Talmud.)