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iii
NOTICE.

des et plus sérieuses qu’on ne devait les attendre d’un homme aussi jeune. Mais ce qui le distingue surtout à travers une érudition quelque peu cléricale et indigeste, c’est la finesse des moyens et l’élégance de la forme. Cet ouvrage précéda de deux mois l’apparition de la Tour de Nesle et contribua peut-être à faire naître ce drame. Il est à remarquer, du reste, que presque tous les sujets traités par M. de Beauvoir dans les livres ou les revues ont éveillé l’attention et stimulé la convoitise de certains monopoleurs dramatiques.

Après le succès de son premier livre, l’Écolier de Cluny, Roger de Beauvoir se vit recherché bien vite par les publicateurs ; il travailla à plusieurs recueils périodiques, principalement à la Revue de Paris, où ses articles, ses nouvelles et particulièrement la chronique qu’il rédigeait alors furent véritablement remarqués. Il en fut de même de tous les journaux quotidiens auxquels il attacha son nom.

Son voyage en Hollande, voyage entrepris aux frais de la Revue de Paris et dans lequel il eut pour compagnon son ami Alphonse