Page:Rohan - Les Lucioles, Calmann-Lévy.djvu/151

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PREMIER AVEU

À ma fille la princesse L. Murat.


Lorsqu’au jardin vous descendîtes,
En nuage d’argent, ce soir,
Je ne sais plus ce que vous dîtes
Tant je fus troublé de vous voir.
 
Vos tulles blancs rasaient la terre ;
Ce vêtement presqu’irréel
Vous enveloppait de mystère
Ainsi qu’un fantôme du ciel.