Aller au contenu

Page:Rohan - Les Lucioles, Calmann-Lévy.djvu/190

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
176
BALLADE DE LA COUCHE DE NAUZAN.


J’espérais voir sur l’onde
Ou la fée ou l’esprit,
Glisser, mener la ronde
Sur l’Océan qui gronde,
Et voltiger sans bruit.

On racontait l’histoire
D’un chevalier fameux,
Qui, certaine nuit noire,
Sans manger et sans boire
Partit laissant ses preux.

Il cherchait l’anneau rose
Dans l’île Cordeva
Qu’un ruisseau d’or arrose ;
Mais la magique chose
Hélas ! point ne trouva.

En abordant, la reine
Lui promit le bonheur,
Mais, perfide sirène,