Or, un jour glorieux, vers la Pâque fleurie,
Alors que Lorio, notre homme, allait aux champs,
Tous les petits oiseaux du clocher de Marie
S’arrêtèrent soudain à l’écho de ses chants.
Quel est, se disaient-ils, cet être à la voix douce
Qui mieux que nous répond au baiser du printemps ?
« Écoute, rossignol » disait parmi la brousse
L’alouette des prés. « Ô viens, écoute, entends ! »
Et Lorio disait l’âme de la nature,
Réveil étincelant des ramures sous bois,
La feuille jaune encor et qui sera verdure,
Et les buissons rosés dignes de plaire aux rois.
Le cantique béni faisait taire l’abeille,
La fourmi sous les pins et les bruyants bourdons,
Et tous les papillons, la guêpe sur la treille,
La verte sauterelle et les humbles grillons.
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LES PETITS OISEAUX DE LORIO.