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BLUETTE ARMORICAINE.


Et le poids de ton corps, éphémère danger,
Fera trembler ma feuille et ma très frêle tige ;
Le zéphyr soufflera, vaporeux et léger,
Et ton baiser d’amour donnera le vertige.

L’abeille et le bourdon, le cygne en son bassin
S’approcheront de nous, cherchant une caresse,
Et la nature entière en son immense sein
Chantera la beauté, le bonheur, la jeunesse !