NOTES
1, page 1. — Ce titre précède les éditions de Séville (1502) et de Madrid (1822) ; j’ai trouvé le suivant en tête de plusieurs autres, notamment de celles d’Anvers (1595-1599-1601) :
« Composée pour servir de leçon aux amoureux extravagants qui, vaincus par une passion désordonnée, donnent à leurs maîtresses le nom de la Divinité.
« Et aussi pour les avertir de se méfier des entremetteuses et des serviteurs faux et méchants. »
2, page 1. — L’auteur veut parler du premier acte de la Célestine, écrit, selon lui, par un auteur inconnu.
3, page 8. — Cette fable, imaginée par les Orientaux et que nous n’avons connue que par la traduction de quelques-uns de leurs contes, était déjà populaire en Espagne à l’époque où parut la Celestine ; elle y avait été introduite, sans aucun doute, pendant la domination arabe.
4, page 12. — On trouve ici, dans les éditions anciennes, un blasphème qui a été supprimé plus tard et qu’indique seulement une note de l’édition de D. Léon Amarita (Madrid, 1822) : « Si Dieu me donnait dans le ciel une place au-dessus des saints, etc. »
5, page 12. — La scène se transporte chez Calixte.
6, page 13. — Il y a ici Erasistrato au lieu d’Hippocrato dans l’édition de Mathias Gast (Salamanque, 1570).
7, page 13. — La même édition écrit piedad seleucal au lieu
de piedad celestial. Cette correction et la précédente, que n’a
point admises l’édition de 1822, font allusion à un fait de
l’histoire ancienne cité par Valère Maxime :
« Antiochus, fils de Seleucus, roi de Syrie, devint éperdument
amoureux de Stratonice, sa belle-mère. Sentant néanmoins
tout ce que sa flamme avait de criminel, il cachait
religieusement au fond de son cœur cette blessure sacrilége :
deux affections opposées, un amour extrême et un respect