de lui que quatre romances (canciones). L’une d’elles, qui a été conservée, commence par ces vers :
Cativo de minha tristura
Y a todos prenden espanto
E preguntan que ventura
Foy, que me atormenta tanto.
37, page 47. — Servo d’altrui si fa, chi dice ’l suo secreto a chi no lo sa. (Prov. italien.)
38, page 48. — Trota conventos. « Nos anciens poëtes donnaient ce nom aux entremetteuses, nous ne savons pourquoi. » (Note de l’édition espagnole ; Madrid, 1822.)
39, page 48. — Emplumada. Ancien supplice infligé en Espagne aux hommes et aux femmes de mauvaise vie : on les dépouillait de leurs vêtements, on enduisait leur corps de miel, on les couvrait de plumes, puis on les promenait sur un âne dans toute la ville.
40, page 50. — Mal me quieren mis comadres, porque digo las verdades. (Prov. castillan.)
41, page 52.
- Ni se cae el edificio
- Sin avisar la caida.
42, page 52. — Cette phrase précise l’époque à laquelle la Célestine a été écrite : c’était, comme il a été dit dans la préface, pendant ou peu après le célèbre siége de Grenade par les rois catholiques Ferdinand et Isabelle, en 1492.
43, page 53. — Dije le el sueño y la soltura, littéralement : « je lui ai dit le songe et l’explication, » expression proverbiale pour dire : je n’ai négligé aucun moyen de le persuader, je lui ai dit tout ce qui m’est venu à l’idée.
44, page 54. — Blanca était le nom de deux très-petites
monnaies espagnoles valant, l’une un demi-maravédis, c’est-à-dire la soixante-sixième partie du réal de vellon, un peu
moins d’un denier de France ; l’autre, la douzième partie du
réal, ou 5 deniers.
- Le blanc était une monnaie française équivalente à cette
dernière ; on dit encore six blancs pour deux sous et demi.
45, page 54. — Le texte que j’ai traduit par « une mesure »
dit un azumbre, mesure de liquides valant deux litres.
- Arroba, mesure de liquides contenant huit azumbres, ou seize