litres. L’arrobe est aussi un poids valant douze kilogrammes et demi.
46, page 57. — No vayas por lana y vengas sin pluma. Cette expression correspond au proverbe italien : Venuto per lana e andato toso. « Il est venu chercher de la laine et il est parti tondu. »
47, page 57. — Emplumada. Voir la note du deuxième acte, n°39 ci-dessus.
48, page 57. — Expression correspondante en français : « Tu ne serais pas bon cheval de trompette. »
49, page 60. — Le vieux mot français berne, duquel on a fait berner, désignait une sorte d’habillement semblable au sagum des Latins et servant comme lui au supplice redouté par Célestine. Martial a dit :
Ibis ab excusso missus in astra sago.
Les Espagnols traduisent berner par mantear, verbe dérivé de manta, couverture. La berne, autrefois un supplice, n’est plus aujourd’hui qu’une mauvaise plaisanterie tombée en désuétude et qui ne prend guère que les chiens pour victimes.
50, page 60. — Le texte dit : encorozada. Le coroza était un bonnet rond de forme pyramidale faisant partie du costume lugubre dont l’Inquisition revêtait ses victimes. Il était fait en étoffe de laine teinte en jaune et orné de croix de Saint-André, de flammes, de figures diaboliques et grotesques de couleur rouge.
51, page 62. — Traduction libre du proverbe espagnol : meter aguja para sacar reja. « Mettre une aiguille pour retirer une barre de fer. »
52, page 62. — Expression proverbiale. Ruda, rue : plante de la famille des rosacées.
53, page 62. — « À qui en voulait. » (Traduction pudique de Lavardin.)
54, page 65.
Ni desconsuelo mayor
Que hambre en casa vacita.
(Proverbios morales de Alonzo de Barros.)
55, page 66.
User bien de pauvreté,
C’est richesse et félicité.
(Dicton populaire.)