Page:Rojas - Lavigne - La Celestine.djvu/293

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74, page 110. — Proverbe italien : Fare come il can dell’ ortolano, che non mangia dei cavoli e non ne lascia mangiar altrui. « Faire comme le chien du jardinier, qui ne mange pas de choux et ne veut pas qu’on en mange. » Lucien cite souvent un proverbe grec qui correspond à celui qui précède : « C’est un chien sur de l’orge, etc. » Une comédie de Lope de Vega porte pour titre El Perro del ortelano.

75, page 112. — Expression populaire pour dire : Tu ne t’enrichiras jamais.

76, page 113. — Le proverbe français, plus laconique, dit : « Souris qui n’a qu’un trou est bientôt prise. »

77, page 113. — Un vieux proverbe espagnol dit : Compañia de uno, compañia de ninguno ; compañia de dos, compañia de Dios ; compañia de tres, compania de reyes ; compañia de quatro, compañia del diablo.

78, page 113. — Ancien proverbe qui a servi de sujet à une comédie de Tirso de Molina, intitulée El Vergonzoso en Palacio.

79, page 115. — Régnier a dit aussi :

Corsaires à corsaires,
L’un l’autre s’attaquant, ne font pas leurs affaires.

Mais ce n’est pas le sens donné au proverbe par Célestine : les corsaires s’entendent entre eux et se connaissent mutuellement.

80, page 116. — Lavardin a traduit : au gros commandeur.

81, page 117. — No quiero en este mundo sino dia y vito, y parte en paraiso. Ceci ne se traduit pas et se devine suffisamment.

82, page 120. — Le texte dit : No digo mas en esto sino que se eche otra sardina al mozo de caballos, pues, etc. « Je pense qu’il faut servir une autre sardine au palefrenier, puisque, etc. » Il m’a été impossible de connaître le sens réel de cet idiotisme, et je l’ai remplacé par celle de nos expressions familières qui m’a semble le plus conforme à la pensée de l’auteur.

83, page 125. — « Qui est toujours un an premier qu’il puisse avoir chausses : et quand son maistre lui en fait tailler,