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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 1.djvu/103

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PALMIRA.

de toute mon existence un rayon de bonheur et de sécurité pour ladi Élisa ! Elle m’a fixé avec étonnement, mais avec joie. Elle m’a tendu la main ; j’ai appuyé mes lèvres, et j’ai senti la douce pression de cette main chérie. Madame Hovard est rentrée, et nous nous sommes retirés.

Je vis bien que Saint-Ange conservait l’espoir d’être aimé. Je lui dis de redouter l’œil méfiant de Spinbrook et celui de Mortymer ; qu’il fallait fuir ce séjour dangereux. Ne préparez pas, lui recommandai-je, le malheur éternel de ladi Élisa. Ayant à peine dix-sept ans, son âge n’est pas comme le vôtre, celui d’une passion durable. Loin de vous, elle