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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 1.djvu/102

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PALMIRA.

mais que les élèves d’un sage ne pourraient regarder comme tel. N’est-ce pas, mon Élisa, j’ai deviné, les affections de ma sœur se sont données au mérite sans faste ? Que le fier Mortymer s’en étonne, Edward s’intéressera au choix qu’elle aura fait.

Edward, ai-je dit sévèrement, vous devez concentrer de pareils sentimens, et ne point offrir à ladi Élisa une sorte de protection contre les intentions de sa famille. Saint-Ange ! s’est écriée Élisa fondant en larmes, vous me jugez donc bien coupable ? Je le vois, il fallait mourir, et savoir obéir auparavant.

Hors de moi, à l’aspect de ses pleurs, j’ai répondu : Quoi ! j’augmente vos douleurs, quand je paierais