Aller au contenu

Page:Roland - Palmira, 1801, tome 1.djvu/108

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
104
PALMIRA.

Spinbrook n’était pas digne de sa charmante Élisa.

Quand la voiture cessa de rouler dans les cours du château, un profond silence régna jusqu’au matin ; car les sanglots de l’amour au désespoir furent uniquement entendus de l’amitié affligée. Quelques jours se passèrent, Edward seul prononçant avec nous le nom d’Élisa. Ce nom, naguère si chéri, était devenu proscrit à Sunderland.

Mortymer reparut vers la fin de la semaine. Il se plaignit du dédain de sa sœur, qui n’avait point ouvert la bouche pendant un voyage où il l’avait comblée d’attentions, disait-il ; mais qu’en arrivant à Roche-Rill, elle s’était enfin écriée : Bonté divine !