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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 1.djvu/113

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PALMIRA.

aimée Anna, vous vous attristez souvent sur le sort de votre malheureuse sœur. Son unique plaisir à elle, est de se rappeler le charme que notre affection fraternelle répandit sur notre enfance, et quelquefois, malgré mes noirs soucis, les échos du sombre château de Roche-Rill ont répété ces chansons aimables et simples que vous ne manquiez jamais de composer pour l’anniversaire de ma naissance. Mais, hélas ! ces momens de résignation et d’une mélancolique joie ne se prolongent pas, et je touche de bien près au désespoir.

« Loin de tout ce que j’aime, la nature elle-même semble vouloir