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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 1.djvu/114

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PALMIRA.

me refuser les consolations qu’un beau climat, un riant paysage, offrent souvent avec succès aux infortunés ; mais le pays où je demeure paraîtrait plutôt avoisiner quelque contrée barbare, que la florissante Angleterre. Oh ! mon frère, c’est pourtant là que l’on a relégué celle que vous nommiez votre délicate, votre élégante Élisa. C’est là qu’elle est condamnée à vivre et à mourir, sans doute ; car la solitude redouble l’énergie de nos passions et de nos résolutions.

« Mais adoucissons un peu la teinte de ces tristes images par celle de Clara, bonne et jolie créature, petite fille du concierge, qui, presque seule, approche de moi. Sa grand’-