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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 1.djvu/118

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PALMIRA.

de cette lettre la tristesse de Saint-Ange avait fait place à beaucoup d’agitation. Il me fuyait, moi qu’il recherchait tant auparavant. Le moment de son départ, qu’il ne cessait d’accélérer, étant arrivé, il refusa avec une forte obstination les dons de milord et de miladi. Il n’accepta qu’une miniature, qui représentait ses trois élèves à l’âge où ils lui avaient été confiés. À l’instant de monter en voiture, il se jeta dans mes bras avec un trouble difficile à décrire. Saint-Ange, lui dis-je, non moins ému, vous quittez cette maison, malheureux, mais sans tache. Conduisez-vous de manière à pouvoir y rentrer avec la même pureté. Allez passer quelque temps en France ; retrou-