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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 1.djvu/121

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PALMIRA.

et tes lèvres, tes yeux ne m’avaient pas encore avertie de ton amour, que mon jeune cœur était à toi pour la vie.

Revenons à mon exil de Roche-Rill, où je ne voyais point de terme, sentant bien qu’il n’y en aurait pas dans mon éloignement pour sir Spinbrook. Edward m’écrivit le départ de M. de Saint-Ange ; je me persuadais alors que le superbe, le riant séjour de Sunderland, me plairait moins que mes rochers, que ma forêt. Ainsi l’avenir, comme le présent, ne pouvoit plus ramener de scènes de bonheur pour Élisa.

Affreuse perspective, quand une extrême jeunesse vous condamne à tant de jours d’ennui et de regrets !