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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 1.djvu/122

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PALMIRA.

Clara, remarquant l’accroissement de mes inquiétudes, fixa mes regards vers une chaumière lointaine, en me disant qu’une famille misérable qui l’habitait l’avait priée de faire parvenir ses plaintes jusqu’à moi. Une bourse considérable, qu’Edward m’avait glissée peu d’heures avant mon départ, me procurait les moyens de soulager les malheureux du canton. Allons les visiter, dis-je à Clara. Nous allâmes à deux milles du château justifier les espérances que ces pauvres gens avaient fondées sur notre compassion.

Je sortis de chez eux moins oppressée ; mon imagination n’errait plus sur de si tristes objets que quelques heures auparavant ; ma