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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 1.djvu/123

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PALMIRA.

marche était plus légère, et, la soirée étant fort belle, je proposai à Clara de descendre dans la forêt, ajoutant que, si la nuit nous y surprenait, James pourrait nous reconduire. — Ho ! ladi Élisa, m’assura ma compagne, nous n’avons rien à craindre avec lui.

Nous nous promenâmes long-temps dans les allées praticables de la forêt. L’obscurité commençait à ne plus laisser reconnaître les objets à une certaine distance : nous frappâmes à la porte de James ; il vint nous ouvrir, et je me suis rappelé depuis que ce fut avec un air assez embarrassé. Dans le fond de la cabane, je distinguai un paysan vêtu à la manière galloise ; son chapeau