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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 1.djvu/125

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PALMIRA.

tin, qui, sans avoir l’essentiel de la réalité, ont néanmoins une sorte de consistance qui les met au-dessus des chimères, et nous laisse une impression agréable qui se prolonge après le réveil. L’émotion avait été trop vivement sentie ; je m’évanouis. En revenant à moi, je me trouvai assise dans un fauteuil, décorant la pièce qui jadis avait pu être appelée un salon. J’avais près de moi Hirvan et sa femme, qui me faisaient respirer des sels, et Clara qui pleurait. Hirvan dit : Bon ! elle revient à elle ; c’est la suite d’une grande fatigue et de la fraîcheur du soir : je ne permettrai plus que l’on rentre si tard ; aussi bien sir Mortymer pourrait trouver à redire à ces longues promenades.