Aller au contenu

Page:Roland - Palmira, 1801, tome 1.djvu/126

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
122
PALMIRA.

J’entendais cela confusément. Après avoir ouvert les yeux, n’ayant pas apperçu à mes côtés l’objet que j’espérais y revoir, je les avais refermés. Aussitôt on me porta dans ma chambre ; Clara fut chargée de me veiller ; et, quand je me trouvai mieux, à ma grande impatience, on nous laissa seules. Oh ! miss, me dit-elle, dans quel état vous avez été pendant plus d’une demi-heure, pâle, muette, comme morte enfin sur la pierre où nous vous avions posée ! Et ce Monsieur, ce beau paysan je veux dire, qui vous a adressé tant de choses, dans une langue que nous ne comprenons pas ; mais son accent était si doux, si tendre, qu’il nous faisait pleurer malgré nous. James m’a conté que c’é-