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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 1.djvu/128

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PALMIRA.

été envoyé par ma famille, pour me forcer d’accepter la main de sir Spinbrook ? Mais l’idée de son déguisement me rassura ; il ne l’aurait pas pris, pensai-je, si son arrivée ici eût été autorisée par mes parens ; je vis donc enfin avec une tendre reconnaissance l’effet d’une compatissante amitié. Le lendemain James pénétra près de Clara, et lui remit pour moi le billet suivant :


« Ladi Élisa daignera-t-elle excuser une démarche qui même n’a pas été confiée à sir Edward ? Mais, prêt à quitter l’Angleterre, j’ai senti l’impossibilité de ne pas faire un dernier adieu à mon intéressante élève. Si elle eût joui du sort écla-