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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 1.djvu/127

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PALMIRA.

tait un ami de votre bon frère : je n’ai pu en savoir bien long, je n’ai pu m’occuper que de vous. En vous voyant dans cet état, nous nous sommes décidés à envoyer James chercher des secours au château ; et quand ce paysan inconnu a vu les flambeaux luire au haut de la montagne, il s’est enfoncé dans la forêt en vous recommandant à mes soins et à ma discrétion.

Lorsque le babil de Clara fut fini, je me dis encore : Ce n’est donc point une illusion ! Saint-Ange, loin d’avoir quitté l’Angleterre, est auprès de moi ; je l’ai vu, je l’ai entendu : ah ! je ne m’étonne pas d’avoir pensé en expirer de surprise et de plaisir. Un seul instant ne redoutai-je pas qu’il n’eût