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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 1.djvu/147

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PALMIRA.

Vous avez bien tardé, miss, me dit cette jeune fille en descendant la montagne, et je n’avais pas le courage de vous en avertir. J’abandonne ce soir des parens durs et méchans, ce grand vilain château, pour suivre une si bonne maîtresse, avec mon cher James ; et cependant je ne fus jamais si triste. — Clara, c’est que la joie ne peut accompagner une action inconsidérée, quelque flatteuse qu’elle puisse être pour nos passions,

Je trouvai Saint-Ange à la porte de la cabane. Ho ! Élisa ! si tard, me dit-il avec amertume. Je me jetai dans ses bras ; il me porta dans la cabane. J’y fus reçue par le ministre. Tout était préparé, je tombai à genoux. Ô mon Dieu ! dis-je avec en-