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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 1.djvu/149

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PALMIRA.

fureur, remercie le ciel de ce que je suis moins lâche que toi : défends-toi. Est-elle mariée ? demanda-t-il hors de lui. Non, monsieur, répondit froidement le ministre.

Je serrai les genoux de mon frère. Il n’est pas coupable, lui répétais-je. Oh ! écoutez-moi. Mortymer me repousse avec violence, et il entraîne Saint-Ange. Je veux les suivre, ou mourir. Je m’élance de la cabane ; je vois Mortymer (qui était en uniforme) jeter son épée à Saint-Ange, et se saisir de celle que tenait le valet-de-chambre de confiance qui était près de lui. Je me précipite entre eux. Ne craignez rien pour votre frère, me dit Saint-Ange, et il posa la pointe de son épée vers la terre.