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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 1.djvu/152

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PALMIRA.

possibilité de me lever, mon frère entra dans la chambre : je détournai les yeux avec horreur ; lui affectait plus de sang-froid qu’il n’en avait véritablement. Élisa, me dit-il, le mystère de cette solitude peut ensevelir les événemens qui s’y sont passés : d’ailleurs, continua-t-il avec hauteur, je ne le desire que pour vous ; car les lois, les préjugés même ne punissent pas plus qu’elles n’ont jamais flétri celui qui venge l’honneur d’une épouse ou d’une sœur, et rien ne pourrait excuser en vous le vil égarement où vous fûtes plongée.

Je le regardais avec assurance. J’ignore quel serait le jugement des hommes, répondis-je ; mais un être