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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 1.djvu/154

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PALMIRA.

rens et de sir Spinbrook. — Laissez-moi mourir ici ; je ne puis, ni ne veux avoir d’autre destinée ; et, si on employait la violence pour m’en arracher, j’aurais le courage de dire à sir Spinbrook lui-même que je ne suis plus digne de lui. Oh ! Mortymer ! vous m’avez perdue !… Il porta la main à son front en disant : Que le ciel confonde tant de folie et d’obstination ! Végétez donc dans ces montagnes, oubliée d’une famille que vous avez déshonorée, coupable Élisa !

Il me quitta, et partit le soir même de Roche-Rill. Je ne voulais plus sortir de mon appartement, formant le projet de succomber à mon affliction ; mais bientôt mon inexpérience ne m’empêcha pas de sentir que la