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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 1.djvu/159

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PALMIRA.

dirent aux miennes. Il m’apprit qu’on avait laissé ignorer à toute la terre, excepté aux plus proches parens, les événemens de Roche-Rill ; qu’ils avaient conservé l’espoir même, après le retour de Mortymer, que l’ennui me ramènerait près d’eux ; mais qu’une lettre d’Hirvan, reçue il y avait quinze jours à-peu-près, avait changé toutes les intentions. Cette lettre annonçait ma situation, dont malgré mes précautions, les Hirvan s’étaient apperçus. Il y avait eu une assemblée de famille, où l’on avait unanimement décidé qu’on m’abandonnait à ma honteuse destinée ; qu’afin d’éviter sur-tout les réclamations que pourrait faire un jour le fruit de mes erreurs, milord Sunderland cas-