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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 1.djvu/158

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PALMIRA.

me, qui m’avait déjà tendrement embrassée. Je n’osai aller à lui ; mais Anna l’attirant près de moi, lui dit : Comment conserver quelque colère en la revoyant ? Oh ! sir Edward, livrez-vous à votre affection pour elle.

Alors le meilleur des frères me serra contre son cœur en s’écriant : Jeune infortunée ! tu n’as été que trop cruellement punie ! L’abattement de tes aimables traits désarme toute la sévérité que de graves imprudences avaient fait naître : ne baisse pas les yeux, n’éprouve nul sentiment pénible près d’Edward, il est toujours ton ami, il s’efforcera d’être ton consolateur.

Excellent homme ! J’osai lui nommer Saint-Ange ; et ses larmes répon-