Aller au contenu

Page:Roland - Palmira, 1801, tome 1.djvu/166

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
162
PALMIRA.

mistriss Hovard, de Clara, qu’on avait obtenue du farouche Hirvan, (graces aux bienfaits d’Edward,) et du fidèle James Burlow, que j’avais fait venir à Rosemont-Hill, où peu de jours après mon arrivée je mariai ce couple amoureux.

Selon leur promesse, mon frère et sa femme vinrent me visiter au commencement de l’été. Anna allait devenir mère dans quelques mois, et mon cœur se gonflait de vanité lorsque je l’entendais souhaiter que son enfant ressemblât à ma fille.

La joie de les revoir fut cependant troublée ; Edward m’apprit que la cour l’avait nommé au gouvernement des Indes-Occidentales, vacante par la mort de milord Bel-