Aller au contenu

Page:Roland - Palmira, 1801, tome 1.djvu/165

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
161
PALMIRA.

cultés d’une ame jeune et sensible ; je fus délicieusement émue en revoyant de riantes prairies, des eaux limpides, des fleurs cultivées. Au lieu de l’antique et délabré manoir où j’avais passé une année, je trouvai une maison moderne, meublée avec la plus élégante simplicité ; une bibliothèque nombreuse et choisie ; les jardins, la vue, tout était enchanteur à Rosemont-Hill. Mieux que tout cela, à deux pas de moi demeurait ma fille, ma chère Palmira ; comme la providence, je veillais sur elle d’une manière invisible ; et, lorsque je la rencontrais, sa jolie petite figure autorisait les tendres baisers que je lui donnais.

Mon intérieur était composé de