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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 1.djvu/171

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PALMIRA.

mens, la triste Élisa peut intéresser ; et moi, moi, assassin, séducteur, je ne laisserai que des souvenirs d’horreur ! Oh ! ma sœur, j’osais te nommer la honte de notre nom : pardonne, douce et affligée créature ! Ah ! dites-lui bien, Akinson, que, si j’avais à vivre encore, je deviendrais pour elle un second Edward. Tes vœux furent exaucés, Mortymer, je te pardonnai ; je versai des larmes sur ton sort.

Milord et miladi Sunderland, au comble de l’affliction, crurent trouver quelque distraction en quittant l’Angleterre ; ils se rendirent en France, et de là en Italie.

Les regrets de l’amour n’excitèrent plus seuls ma mélancolie. La mort de Mortymer, l’éloignement