Aller au contenu

Page:Roland - Palmira, 1801, tome 1.djvu/172

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
168
PALMIRA.

d’Edward la redoublaient encore, ainsi que le délabrement de la santé de ma belle-sœur. Les suites de la naissance de sa fille lui avaient été funestes. On lui défendait d’entreprendre un long voyage d’outre-mer ; mais on lui ordonna l’air du midi. Elle alla rejoindre les parens de son mari, qui alors étaient à Nice.

Je n’eusse pu supporter un tel isolement sans ma chère Palmira ; plus elle avançait en âge, plus j’éprouvais le desir de l’avoir entièrement avec moi. Akinson me pria d’attendre, de patienter, et, à ma très-grande surprise, m’annonça la visite de la comtesse de Cramfort, celle de mes tantes qui m’avait autrefois le plus aimée. Son abord fut