Aller au contenu

Page:Roland - Palmira, 1801, tome 1.djvu/175

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
171
PALMIRA.

Je ne pouvais lui dire : Et pour Palmira. Mais, m’eût-on proposé la couronne royale, je l’aurais rejetée pour un des furtifs baisers que je donnais à ma fille.

Ma tante insista long-temps et vainement, comme on pense bien. Elle ne resta que deux jours, et me quitta très-froidement. Mes promenades solitaires, mes tristes souvenirs, une grande partie de mes heures consacrées aux arts et à l’étude, puisque je me promettais d’être un jour institutrice de Palmira, me firent écouler sans ennui plusieurs années à Rosemont-Hill. Ma belle-sœur revint d’Italie, où elle avait laissé milord et miladi Sunderland ; je la trouvai mieux portante. Elle se préparait à