Aller au contenu

Page:Roland - Palmira, 1801, tome 1.djvu/177

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
173
PALMIRA.

fut mandé au parlement pour rendre compte de sa conduite. Certaine de son innocence, je ne doutais pas de sa justification ; mais sa tendre Anna, voyant de près les intrigues qui se tramaient, en conçut tant d’inquiétude, qu’elle retomba dans un état pire que celui qui précédemment avait fait craindre pour sa vie. Elle eut pourtant la satisfaction de revoir son mari, de le recommander à milord Alvimar son oncle ; puis, succombant à cette funeste maladie trop commune dans notre climat, l’aimable miladi Anna Sunderland mourut à vingt-trois ans, laissant des regrets à tous ceux qui avaient connu sa douceur et ses graces.