Aller au contenu

Page:Roland - Palmira, 1801, tome 1.djvu/181

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
177
PALMIRA.

Que l’on juge donc avec quel transport je reçus ce dépôt précieux ! Elles embellissent mon séjour d’Heurtal ; les soins que je leur donne adoucissent l’amertume de mes souvenirs, raniment ma languissante santé.

J’ai rompu toutes relations avec le monde ; un ami d’Akinson a soin de m’envoyer de la musique, des livres et des dessins nouveaux. Je reçois de temps à autre des nouvelles de mon frère. Il est actuellement en Danemark, avec Akinson, qui l’a rejoint sitôt après avoir terminé mes affaires. Ce fidèle ami a été curieux, m’a-t-il dit, d’avoir les annales de ma famille, et je lui fais parvenir cet écrit de ma main.

Ah ! si un jour Palmira le parcourt,