Aller au contenu

Page:Roland - Palmira, 1801, tome 1.djvu/184

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
180
PALMIRA.

et miladi Sunderland, désespérés de la perte de leurs enfans, s’étaient fixés à Florence, où milord duc, bien plus âgé que sa femme, avait terminé sa carrière. Avant de mourir, ajouta Akinson, il me fit passer une somme considérable en diamans, avec ordre de les remettre à ladi Élisa. Mon testament punit l’enfant coupable, me mandait-il ; mais cet envoi allége mes inquiétudes paternelles sur l’avenir de cette infortunée, privée même de l’unique appui de son frère.

Palmira fut touchée de ce dernier acte de bonté ; il effaça à ses yeux la rigueur qui l’avait précédé. Akinson lui apprit encore que milord Spinbrook, ayant perdu tout le crédit