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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 1.djvu/191

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PALMIRA.

ladi Anna, indubitablement elle était de la sienne : il les suivit dans leurs courses champêtres, voulant, malgré la glace et les neiges, prendre idée des beautés pittoresques du pays. Il joignait son talent au leur dans les concerts qui occupaient une partie des soirées, et riait, folâtrait avec la gaie Simplicia. La gravité de Palmira lui en imposait davantage, à ce qu’il paraissait ; mais il n’en était pas moins aimable pour elle.

Une lettre de milord Alvimar fit enfin penser qu’il fallait partir : on offrit au ministre Orthon d’abandonner ces sauvages contrées, pour la cure de Sunderland qui valait dix fois plus ; ce qu’il accepta avec une vive reconnaissance, et tous les ha-