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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 1.djvu/194

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PALMIRA.

et reprit : mais j’y vois d’autres trésors bien précieux aussi.

Ils descendirent tous à l’hôtel de Sunderland ; ils y trouvèrent milord Alvimar et sa fille Mathilde, âgée de vingt-deux ans ; une nombreuse livrée, la richesse des appartemens, éblouirent intérieurement un peu nos deux jeunes solitaires ; mais leur ton, leur maintien, étaient aussi excellens que si elles avaient toujours vécu dans le plus grand monde.

La soirée se prolongea fort avant dans la nuit. Avant de se séparer, Simplicia, Mathilde et Palmira, s’étaient déjà juré confiance et amitié. En retournant chez elle avec son père et son frère, ladi Mathilde ne parlait que de ses nouvelles amies.